Jacques Prévert is stalking me

It's the only possible explanation....​

recently he's been everywhere....​

It started at the cinema- there's a new clean print of 'Les Enfants du Paradis' in the cinemas and I finally went to see it.​

I chose to see the film.  But Prévert was waiting for me in the metro coming home.​  His posters were on the train walls

enfantsduparadisratp1.jpg
enfantsduparadisratp2.jpg

It was when I went to Fontainebleau I realised he was following me.​

He'd stayed at this hotel opposite Napoleon's palace

He'd stayed at this hotel opposite Napoleon's palace

Where he wrote this poem, which is on the plaque you can see to the right of the picture above

Where he wrote this poem, which is on the plaque you can see to the right of the picture above

It reminded me of a poem I had loved for its slightly subversive feel when I was a teenager and I found a translation in The Book of Unrespectable Verse

Pater Noster

Notre Père qui êtes au cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuileries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Eparpillées
Emerveillées elles-mêmes d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Avec leurs tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons

Of course, Prévert is not stalking me, he's trying to remind me, to remind everybody that it's okay to to ask questions and to want things to be different even during the crisp bright days of March when the clocks strike thirteen. 

And as Arletty says in the clip above 'Et tant mieux.  Moi j'adore ça, la liberté.'